Catherine DUMAS PRIMBAULT

Toutes mes pensées vous ont rejoints pour accompagner Catherine samedi 24 mai de toute notre affection et de nos prières . Je n'ai pas pu être présente à la cérémonie et je le regrette profondément . J'habite Toulouse et devais garder mes petits enfants. Nous lui préparons un hommage collégial dans le prochain numéro de la revue Monumental avec témoignages et photos pour dire à Henri et à vous tous combien sa passion pour notre patrimoine va continuer à nous guider et à nous inspirer . Elle savait -face à chaque difficulté compliquant les interventions destinées à protéger ou à restaurer un édifice ou un oeuvre- écouter les avis de tous les partenaires, évaluer les solutions existantes , pour souvent inventer une option inédite qui faisait bouger les lignes . Tout était possible avec elle ; rien ne lui résistait et les réticences exprimées tombaient peu à peu comme par magie, vaincues par la subtilité et l'ingéniosité de sa réflexion et par la générosité de sa démarche . Depuis son départ à Auzay pour prendre sa retraite, elle m'envoyait très régulièrement des questions sur les chantiers en cours dans mes régions : tout l'intéressait . La reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame à Paris et les débats qu'elles a suscités en commission nationale la passionnaient , comme le projet du Président de remplacer les vitraux de Viollet-le-Duc dans les 6 chapelles sud par de nouveaux vitraux . C'était captivant pour moi de recueillir ses avis et je savais en l'appelant que notre échange serait précieux pour accompagner la suite du projet . Je partage depuis le 19 mai votre chagrin et peux vous dire combien Catherine continuera à m'accompagner dans tous mes projets . Elle m'a formée et j'espère avoir transmis à nos jeunes collègues ce qu'elle m'avait elle même appris avec tant de talent .
Amitiés à Henri et à vous tous .
De tout coeur avec Catherine.
Marie-Anne Sire
inspectrice générale des monuments historiques

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